Hors-jeu
Trois moments olympiques inoubliables
En attendant les prochains JO reportés à l’année prochaine, on se replonge dans les souvenirs olympiques!
On aurait dû être scotché à nos postes de télévisions depuis vendredi dernier ou sur les sites de compétition des Jeux Olympiques pour les personnes les plus chanceuses.
On a retrouvé quelques moments olympiques inoubliables. Sortez peut-être vos mouchoirs tellement certains sont émouvants.
La détermination de Gabriela Andersen-Schiess
Dans la douleur, la Suissesse Gabriela Andersen-Shiess réussit à franchir la ligne d’arrivée du marathon des JO de Los Angeles en 1984. À noter que c’est le premier marathon olympique féminin de l’Histoire des Jeux.
Le 5 août 1984, c’est dans des conditions extrêmes pour un marathon avec 32 degrés et un taux élevé d’humidité, que Gabriela Andersen-Shiess prend le départ. Durant la course, elle souffre de déshydratation et de crampes. C’est une véritable épreuve. En fin de course, elle titube et prend plus de 5 minutes pour faire le tour du stade suivie de près par les médecins de la course. Comme elle le dit dans la vidéo, «j’avais toute ma tête, je savais où je devais aller». Elle continue la course malgré tout car elle sait que si elle s’arrête ou s’asseoit, ce sera terminé. Déterminée, elle franchit la ligne d’arrivée malgré tout et tombe littéralement dans les bras des médecins, à bout de force. «Pendant le dernier tour de piste et la première heure passée dans la tente médicale, j’étais en souffrance mais deux heures après, j’étais bien», déclare t-elle.
Voúla Patoulídou contre toute attente
Son nom ne vous dit probablement rien du tout. Voúla Patoulídou est une athlète grecque, spécialiste du 100 mètres haies.
Aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992, lors de la finale de cette épreuve, l’inattendu se produit. Tout le monde, y compris les commentateurs télé de l’époque, attendait l’américaine Gail Devers, victorieuse du 100 mètres la veille et grande favorite du 100 mètres haies.
Dès le départ, Gail Devers prend la tête de la course, prête à décrocher sa deuxième médaille d’or. Mais, elle manque son passage sur la dernière haie, permettant à Voúla Patoulídou de donner le tout premier titre olympique à son pays, la Grèce. Le finish de la course est tout simplement inoubliable.
La médaille d’or, tardive, de Sylvie Fréchette
On reste aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992 mais en natation artistique (anciennement synchronisée) cette fois avec la médaille d’argent de la Canadienne, Sylvie Fréchette, transformée en or, plus d’un an après les JO.
Lors de l’épreuve de figures imposées, un juge donne accidentellement un score moins élevé à Sylvie Fréchette que ce qu’elle méritait. Cette erreur rend très improbable ses chances d’obtenir une médaille d’or. Déterminée et concentrée, elle réussit sa meilleure performance dans le programme libre et termine deuxième de la discipline. Résultat difficile pour la Canadienne mais elle accepte la médaille d’argent avec classe et sera accueillie de façon triomphale à son retour à Montréal.
Au cours des mois qui ont suivi les Jeux, le CIO (Comité International Olympique) et la FINA (Fédération internationale de natation) ont tenté de rectifier cette erreur et en décembre 1993, Sylvie Fréchette a reçu une médaille d’or lors d’une grande cérémonie à Montréal.
Et toi? Quel est le moment olympique qui t’as le plus marqué? Partage-nous tes meilleurs moment olympiques!